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| [Tokio Hotel- En cours] Couleur Vie. | |
| | Auteur | Message |
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Kimaugen Lumière
Messages : 131 Date d'inscription : 02/09/2007 Age : 32 Localisation : Ici, je campe. x)
| Sujet: [Tokio Hotel- En cours] Couleur Vie. Dim 2 Sep - 22:37 | |
| Ben, voilà =) Elle se sentira bien ici, ma Couleur Vie ^^ __________ Couleur vie Chapitre 1 : May’s tearsLes hommes se sont efforcés pendant des années, des siècles, sans même le vouloir vraiment, ou sans penser au futur, à construire une barrière, tout autour du monde. Une barrière qui ne laisse ni passer la lumière, ni l’oxygène. Une barrière si irréelle, qu’elle frôle la réalité, qu’elle danse avec le rêve et joue avec la vie. L’air qu’on y respire est faux, les grattes ciels grisés noirs : façades de carton, les mannequins qui circulent dans la rue sont de plastique et de tissu. Plus d’esprit, plus de pensées, plus d’âmes, plus de cœurs. Les particules que l’on inhale ne sont que trop toxiques et viennent se coller au fond de nos poumons crasseux depuis notre arrivée dans cette mascarade. Et dans un des quartiers morts de la ville, un immeuble plus gris que les autres héberge un appartement silencieux. Silencieux en apparence, parce que de la musique pénètre faiblement dans les oreilles d’une gamine imprudente. Ses grands yeux fades parcourent les lignes des pages posées sur la table de la même couleur que tout le reste. Du papier journal est délicatement posé en dessous pour protéger la couverture de ce béton rêche. Ce qu’elle fait est interdit, car toute forme de culture quelle que soit elle a été éliminée il y à tellement longtemps. Mais elle s’en fiche, la vie ne vaut pas la peine d’être vécu si elle n’est pas rythmée par une mélodie…Et elle sait, Maybe, que tôt ou tard, « ils » viendront pour la prendre, qu’ils viendront l’emporter, comme ils on déjà emporté la chose à laquelle elle tenait le plus. Peut être une fille, peut-être un garçon. May ; la fée.
Elle savait prendre une baguette magique à poil et poser les gouaches de la vie sur une toile. Ouais, elle peignait. Elle peignait les sourires qu’il n’y a plus ici-bas, elle peignait le bonheur et les visages heureux des gens aveugles. Elle peignait un monde meilleur, en enfermant son cœur dans un tableau.
« Tu sais May, tes larmes sont aquarelles et ton sang pastel » « Je souffre jamais, je deviens palette »
Etoiles échangées. Pauline. Ça la faisait rire l’esprit tordu de peinture. Son rire cristallin, celui pour lequel n’importe qui se tueraient, juste pour se le faire dédier. Pauline, la fille. L’amie, celle avec un « A » aussi grand que l’ancienne Amazonie. Pauline et les longues soirées sous la nuit, à admirer le ciel scintillant de moins en moins. Pauline ou l’oxygène.
Elle le sentait, elle, que le monde perdait ses couleurs, et que May allait pas le supporter. La rebelle remua énergiquement la tête, comme pour chasser ces pensées sensées être belles de son cœur brisé. Elle aplatit sa vie en bâton consumée dans le cendrier de métal, se leva et pénétra dans le sanctuaire qu’était sa chambre. Un lit. Seul. Une fenêtre. Petite. Ridicule. Du gris. Partout. Partout sur les murs. Partout dans son corps. Et un chevalet. Vide. Un tableau par terre. Rouge. | |
| | | Nao Lumière
Messages : 227 Date d'inscription : 30/08/2007 Age : 34 Localisation : Lyon ou ailleurs
| Sujet: Re: [Tokio Hotel- En cours] Couleur Vie. Lun 3 Sep - 10:26 | |
| Niuh. (L)
Excuse-moi, je sais qu'on avait dit "construcifs". Mais non, pas cette fois.
Na. | |
| | | Soon Lumière
Messages : 174 Date d'inscription : 02/09/2007 Age : 32 Localisation : Là où le mur de Verre éclate en un rictus de couleurs invisibles
| Sujet: Re: [Tokio Hotel- En cours] Couleur Vie. Lun 3 Sep - 11:27 | |
| Kawaï Bordel de shit. Je ne peux pas faire plus. | |
| | | Kimaugen Lumière
Messages : 131 Date d'inscription : 02/09/2007 Age : 32 Localisation : Ici, je campe. x)
| Sujet: Re: [Tokio Hotel- En cours] Couleur Vie. Mer 5 Sep - 11:43 | |
| Hihi, bon, tâchez de faire mieux comme commentaire cette fois alors x)
Chapitre 2 : The Crow…
Les hommes se sont efforcés pendant des années, des siècles, sans même le vouloir vraiment, ou sans penser au futur, à construire une barrière, tout autour du monde. Une barrière qui ne laisse ni passer la lumière, ni l’oxygène. Une barrière si irréelle, qu’elle frôle la réalité, qu’elle danse avec le rêve et joue avec la vie.
L’air qu’on y respire est faux, les grattes ciels grisés noirs : façades de carton, les mannequins qui circulent dans la rue sont de plastique et de tissu. Plus d’esprit, plus de pensées, plus d’âmes, plus de cœurs. Les particules que l’on inhale ne sont que trop toxiques et viennent se coller au fond de nos poumons crasseux depuis notre arrivée dans cette mascarade.
Au fond d’une cave cimentée , dans le coin le plus noir de l’étroite pièce ; un homme. Un garçon. La tête dans les genoux, à la recherche d’un noir encore plus sombre que l’obscurité elle-même. Son front s’écrase contre son articulation, comme pour tenter en vain de se pulvériser la cervelle. Pas assez de courage pour faire un ultime geste ni pour continuer de vivre. Tant de tristesse ancrée dans son esprit. Et ça tape, tape, tape fort, un battement de cœur qui s’emballe, un batterie produisant un rythme. Lui, le chanteur déchu, un ange a qui on a coupé les ailes.
« Ma tête est archi pleine. Mes ombres me rattrapent. J’entend 1000 diagnostics . Oui, oui. C’est clair, mais en fait ça n’a aucune importance. Aujourd’hui nous somme là, le monde attend dehors. Ce qui compte, c’est vous. Où sont vos mains ? Quel chaos dans le système. Même si nous coulons, je veux vous voir tous, où sont vos mains ? Vos mains, levez vos mains… »
Plus de main, plus de ceux qui le portaient si loin. Il a coulé. Un rêve de moins, cassé au plus haut.
Le faible courant d’air pollué qui passe par l’unique soupirail, soulève la multitude de feuille éparpillées au sol, et les fait entrer dans une danse effrénée, démesurée pour des morceau d’or si fins. De l’or parce que des lettres argentées sont couchées dessus. Des mots, des phrases, des couplets, des refrains ; une chanson. Des chansons. Muettes. Et trempées. L’encre a coulé sur le sol et a noyé tout le son qui se baladait autrefois, ici.
L’ombre des instruments devenus spectres est toujours présente. Juste là, devant les yeux de ce corbeaux qui ne peux plus voler.
Plus le droit de chanter, ni d’écrire, ni d’écouter, ni de produire…
Cette condamnation comme une écho à ses oreilles, un écho immortel et inépuisable. Un écho qui le détruit chaque jour un peu plus. Un miroir en face de lui. Un reflet de son corps difforme. Pas tout à fait ressemblant. Un reflet rouge. | |
| | | GatZePower Néophyte
Messages : 25 Date d'inscription : 30/09/2007 Age : 34 Localisation : Vers là Bas.
| Sujet: Re: [Tokio Hotel- En cours] Couleur Vie. Mar 2 Oct - 10:42 | |
| Hum... Pendant au moins 5 minutes je suis restée dans l'indécision " j'ouvre ou j'ouvre pas ?" " j'ouvre ou j'ouvre pas ?" Et puis finalement... PAF je me prends tes mots en plein visage et je savoure. Je savoure cette détresse, tout ce rouge qui se répend et bien tu sais quoi j'ai déjà peur de ce qu'il va advenir de tout ce ptit monde. Mais je m'en fous, tu me guides et je te suis au fil de tes silences entre un point et une virgule. | |
| | | Kimaugen Lumière
Messages : 131 Date d'inscription : 02/09/2007 Age : 32 Localisation : Ici, je campe. x)
| Sujet: Re: [Tokio Hotel- En cours] Couleur Vie. Ven 2 Nov - 16:32 | |
| Merci Gat', vraiment. <3
Chapitre 3 : May’s pains
Les yeux scrutant le plafond terne, de l’eau plein la peau, May se bat avec cette multitude de souvenirs-poignards qui tentent de l’achever. Et ce vent venu lui chatouiller les lèvres, ce vent doux et sucré portant un nom si mélodieux. Le bruit de toutes ces courses lui revenant à l’esprit. Leurs pas s’entremêlant avec les fleurs, leurs sourires, et leurs rires…son visage éclairant le soleil et tous leurs regards à travers ce rayon de vie, à travers leur vision des choses, du haut de leur 11 ans.
Larme multicolore…
« Peints moi… » « Il vaut mieux pas. » « Pourquoi ? » « Parce que toi, t’es trop belle pour être mise à plat. Et y’aurait pas assez de couleurs sur la plus grande des palettes du monde pour trouver la bonne, celle qui montrerait à quel point t’es unique à l’intérieur. Ouais, il faudrait créer une couleur unique. » « Pourquoi ce serait pas toi qui la créerait, cette couleur ? » « Regarde dans mes yeux. »
Encore un truc, une étincelle. Non, plus fort. Enfin ce truc qui passe encore dans l’air, qui traverse l’atmosphère pour rejoindre l’une ou l’autre. Ce genre d’instant où, dans la tête de chacune, l’éphémère prie pour devenir éternité et plus encore, une éternité immortelle.
Elles montèrent dans leur cabane, là haut dans le grand cerisier. Elles aimaient cet endroit, comme l’impression d’être plus proche du ciel sans doute.
Une pièce, chaleureuse, lumineuse et pleine de vie. Des couleurs. Partout. Partout sur les murs. Partout dans leurs cœurs. Et des tableaux. Au sol. Des tableaux peints.
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