Défi décembre 2007

Je ne sais pas trop si j'ai le droit de créer ce topic, mais j'aimerais vraiment lire de vous la solitude.
Et puis je vais évidemment tout faire pour écrire là dessus x).

[n'hésitez pas à supprimer ce sujet si je n'avais pas le droit de le poster hein =)]

Bonne idée.
J'vais avoir quelque chose à bosser en philo, demain XD

Huhu chouette x)
Il me tarde demain soir de lire ça alors :p

Je m'lance, à tout hasard.


Ploc...
...
...
Ploc...
...
...

La solitude, ce sont des lumières éteintes.

C'est un noir épais, qui pénètre les chairs et le coeur. Des ténèbres sans aucun ressenti, sinon celui de paraître insurmontables. C'est l'écarquillement des pupilles, en quête de lueurs, qui finit par me crever les yeux.

La solitude, c'est mon nom gueulé par un écho.

Quand plus personne n'est capable de le faire, quand plus personne n'est là pour me répondre. Mes mots sont vides, ma voix blanche et ma gorge enrouée.

La solitude, c'est ma peau glacée et mes doigts qui tremblent.

Vent froid qui m'enveloppe et qui siffle à mes oreilles comme un ricanement sinistre. Quand aucune main ne vient prendre la mienne pour me guider, quand aucun souffle n'effleure mon cou d'un murmure caressant.

La solitude, c'est un micro cassé.

Des notes qui ne chantent plus qu'un silence brisé, des cordes qui ont cédé, des larmes qui cognent les caisses. Une scène vide où trainent des partitions piétinées et un piano désaccordé. C'est le vide du premier rang et le son perdu des vibrations d'un public.

La solitude, ce sont des draps froissés.

Au réveil des cauchemars sans aucun sens, ou caché. C'est le froid de ces mêmes draps où ne pèse que l'abscence d'une autre odeur que la mienne. L'abscence de corps à corps et de souffles rauques.

La solitude, ce sont des chaussons usés.

Satin rose, bleu, noir, fatigué, blanchi par des histoires essouflées, sous les masques et le fond de teint. Maquillage coulé, rêves et paillettes envolés. Quand le corps de ballet perd la mesure et que l'étoile se casse la gueule.

La solitude, c'est le liquide ambré au fond d'un verre.

Et la fumée d'une cigarette crâmée devant un feu qui ne dégage rien de plus que le suave brûlé des souvenirs de contes de fée. De soirées passées, allongée devant, à tracer des mots. Sans fin.

La solitude est le kidnapping des sentiments. Un à un, sans demande de rançon.

La solitude est un poison, qui tue à petit feu.


Ma solitude se raconte par le claquement des gouttes de sang sur mon carrelage.

Merci, merci.
C'est vraiment ... *__*
Pardon je ferais mieux la prochaine fois.
(L)

Oh et puis depuis le temps que je veux te le dire, je suis, AMOUREUSE de ton avatar (L)

Fufu...
J'aime pas trop ma fin, perso'.

Et vouais, il est beau mon avatar... La liberté... (merci m'sieur Sparrow)

Moi c'est la fin que je préfère =)

Oh Robyne .
De Dieu quoi .

Si la fin , la fin . ( L ) .
Elle est tellement sanglante , si je puis me permettre .


Désolé mais je ne sais pas quoi dire d'autres .
C'est tellement beau .
Tellement .

Et ça me fait tant plaisir de voir un peu de vie sur ce forum , parce que je commencais a réellement m'enuyer .

ça y est je me suis [enfin] lancée.
En espérant que vous ne détestiez pas.

Solitude

A tous ces gens qui me quittent, à tous ceux qui sont loin, à tous ceux qui ont quitté ce monde et à tous ceux qui m’ont oubliée.

Aujourd’hui, je me retrouve dans ma chambre vide de vous. Plus aucun éclat de rire, plus de disputes, plus de discutions, plus de débats, plus de présence.
Seulement des larmes qui s’échouent sur mon oreiller et personne pour les voir. Personne pour me consoler, personne pour soulager mon cœur meurtri.
Personne pour me prendre dans ces bras et me chuchoter au creux de l’oreille « je suis là ».

Le silence règne dans cette pièce trop grande, trop froide.
Mon ventre se tord tandis que mes yeux sont rivés sur ces images qui ornent fièrement les murs. Ces bouts de vie gravés à jamais dans ma mémoire.
Je vis à travers ces souvenirs. Ils sont toute ma vie. Je reste chaque jour pendant des heures à contempler ces moments fabuleux. Ces moments dont on ne souhaiterait jamais la fin. Je les revis encore et encore. J’en ris, j’en pleure, je regrette tout ça.

Vous savez, ma vie c’est vous. Sans vous je ne suis plus rien. Je pense à vous à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.
Mais en ce moment vous n’êtes pas là. Mon sourire s’est effacé, les étoiles ont trouvé refuge dans d’autres yeux. Je suis perdue.

Revenez-moi. Pitié. Redonnez toutes ces couleurs à ma vie, laissez-moi respirer votre air fruité, laissez-moi vous regarder. Laissez-moi faire tout ça.

Mais je vous en conjure, ne me laissez pas.

Moi j'aime beaucoup ce que vous avez fait. <3
Bon, voilà le mien...
Mouais. u_u

*

C'est l'instant où tout reste en suspend, cet instant horrible où les murs tournent trop vite autour de votre tête dans une farandolle qui vous rend fou. Et plus vous vous perdez dans ce sentiment, plus vous comprenez que jamais vous ne vous sortirez de ce manège infernal, ce manège que vous vous êtes créé de toute pièce. C'est comme si le monde mourrait en vous, coincé entre vos cordes vocales et l'arrivée de l'air, quelque chose qui vous empêche de respirer comme il faudrait et qui retient tous vos cris afin qu'aucun son ne sorte jamais de vos entrailles. Et personne ne vous entend.

Ce n'est pas un instant bénin qui passe sans que vous ayez eu le temps de le retenir et de l'apprivoiser, c'est un mécanisme dont les rouages viennent détruire toutes vos fondations en l'espace d'une seconde et qui vous laisse plus vide que vous ne l'avez jamais été. C'est l'instant où rien n'a vraiment l'air facile, ou tout est d'une douleur infinie, où lever les yeux est une agonie et faire un pas un véritable supplice. C'est l'instant où tout ce que vous voudriez c'est vous asseoir dans un coin et vous roulez en boule pour oublier qu'autour de vous des gens s'activent, se rencontrent et s'amusent. Et surtout oublier qu'il y en a qui s'aiment.

C'est l'instant qui vous tue et pourtant vous êtes encore vivant. C'est l'instant où tout perd son importance, où il n'y a plus que votre âme à vif et où tout le reste est à vomir, où vous tendez la main mais personne n'est jamais là pour la prendre. Et vous vous débattez pour ne pas sombrer, quand il reste encore un peu de force dans vos veines, vous essayez de croire que vos tentatives ne sont pas si vaines. Mais le noir vous enveloppe, sorti des profondeurs d'un endroit qui n'existe que dans l'imagination qui vous bouffe, le noir vous camoufle, vous cache, vous met à part. Et personne ne vous voit.

C'est la chute de votre corps et la décadence de vos envies, l'anéantissement de l'espoir entre deux prises de conscience, le dégoût total d'un monde qui, au final, ne semble vous accorder aucune place. C'est l'agonie entre deux rives d'un fleuve connu depuis bien trop longtemps, un fleuve qui a oublié de vous porter en son sein mais qui ne prend même pas la peine de vous abandonner sur son rivage. Et ce qui vous anime n'est même pas de la rage. Vous êtes las, si las. C'est l'instant où rien n'a de couleur, où vos passions n'ont plus de saveur. C'est un rien qui vous prend des pieds à la tête. Et quoi qu'il arrive, vous restez seul.

Si c'était possible, j'aimerais que vous compreniez. C'est pour cela que ce soir, je vous dégueule ces sentiments. Qu'est-ce que vous pourriez y redire ? Rien. Strictement rien. D'ailleurs, votre silence me pèse, si vous saviez. Et personne ne m'entend. Personne ne me voit.

*

Merci mille fois Nao.
C'est tout à fait ça. Excatement ça.
Gott, je ne m'y ferais vraiment jamais à ce que tu nous balances.
(L)