L'espoir nous crevera.

L'espoir nous Crèvera.

*

La couleur de son coeur m'enivre, ses yeux me font perdre la raison. Je suis fou. Fou de ses cheveux couleurs Océan.

*

- Mes yeux ont plus de couleurs.
- Tu te trompes. Ils ont celles de l'espoir.
- Y'en a-t-il encore ?
- Autant qu'on sera ensemble.

C'est fou comme sentiments, vous savez. L'espoir, c'est quand même vachement puissant. Et cette envie, est plus que folle. Errer jusque dans l'éternité sans jamais s'arrêter. Plonger dans un Océan de souvenirs, souffrir. J'aime, la souffrance. A force, on s'y habitue, vous savez. C'est comme un bonbon avec des épines. Ca pique, et puis, le gout passe, et ça devient framboise. La terre tourne. Et c'est ça, qui me fait mal à l'âme. L'errance d'une époque révolue. Plus de chansons. Plus de rire. Que du noir. Et il nous envahit. Le ciel a déjà changé ses couleurs. Le gris se repend comme une trainée de poudre. Incroyable. Et on s'émerveille devant se mal qui progresse sans aucune réaction. Les gens ne sont plus pareils, non. Ils vivent dans la crainte, à présent. On n'est plus que deux. Deux derniers à être assez fou pour espérer.

*

Le vent caressait ses cheveux bleus, et il sifflait cette mélodie enchanteresque qui nous faisait rêver. Ses pieds nus se baladaient dans le sable blanc qui bordait l’océan, il semblait déchainé. Overdose de déchets. Overdose d’une terre polluée. Overdose d’on ne sait quoi.

- Il dit qu’il en a marre.
- Marre de quoi ?
- De tout ce que les gens lui balancent à la tronche. Les animaux périssent. L’océan se vide. Et il n’y croit presque plus.
- Dit lui de penser aux sirènes.
- Elles se meurent dans les profondeurs.
- Alors qu’il regarde les étoiles. Qu’il chante la chanson de son cœur. Qu’il crie sa colère au ciel. Qu’il se déchaine plus que jamais. Qu’il envoie valser le monde dans toute une catastrophe.
C’est vrai. Les étoiles ont disparus. Enlevées. Envolées. Personne ne sait où.

*

Il m’a regardé d’une drôle de façon. Et il a fermé les yeux. Ses paupières devenaient bleues à force qu’il redoublait de concentration. Je ne savais pas ce qu’il faisait. Mes yeux se sont clos également, sans que je ne le veuille. J’ai senti une main se poser dessus. Et qu’on me transperçait. Sans me faire mal. C’était étrange comme sensation. Un éclair qui vous foudroie dans la poitrine, sans rien ressentir.

Et on a ouvert nos mirettes, ensemble. A l’unisson. Et on a contemplé le ciel, qui avait récupérer ses astres, comme par magie.

Suspendue à ton point final, en esperant pouvoir m'accrocher à une de tes futures Majuscules,
à croire que les étoiles sont revenues grâce à tes mot et aux émotions que tu met dedans....

Sa m'empoisonne , sa me tue .
Encore ?