Ces doigts naviguaient sans préjugés sur les touches de son accordéon. Les passants ne portés même pas un regard sur elle et ses cheveux blonds.
Son amie la regardait quasi en transe par terre dans la crasse, pourtant ses cheveux noirs bouclés tombaient en une belle et brillante cascade sur ces épaules nues.
L’été était là, sur les quais de la Seine horriblement dégueulasse le monde se jouait là autour de cette accordéoniste et de sa plus grande fane.
Le pied de la blonde tapé sans contre temps sur le sol et le rythme de son cœur partait en vrille.
La Brune c’est alors levé et c’est là que tout a fini ou bien que tout à commencer, on ne le sait plus trop.
Elle a épousseté sa robe rouge et a tapé ces talons à terre trois fois, dans le rythme. De sa main droite elle a attrapé sa robe et a tapé violemment son pied à terre et là, seulement, les passants se sont arrêtés.
C’est une danse mi tango mi on ne sait quoi qu’elle s’est mise à danser sur la musique de sa belle blonde. Pourtant elle n’a jamais appris à danser, c’était un peu n’importe quoi mêlé à de l’amour fou.
La blonde continué sa musique en ne prêtant qu’une légère attention à sa brune lui faisant la plus grande des déclarations.
Dans ces escarpins rouge elle souffrait le martyre, la belle danseuse .Tout le monde s’arrêté là en lui jetant quelque misérables pièces aux pieds sans aucun sentiments dans les yeux, ne sachant pas que ce n’était pas ça qu’elles voulaient. Elles voulaient l’amour.
La décadence était là entre deux notes, sur cette partition rêvée et tout le monde s’enfuyaient dans une peur étrange. Pourtant le monde était là sous ces notes, sous ces escarpins, le monde était là et tout le monde le fuyait comme la pire maladie jamais annoncée. Et ce n’était que la maladie de leur musique crevant l’amour qui dansé sous ces escarpins rouge. Les étoiles étaient là dans leurs yeux et tout le monde leur tournait le dos comme le plus gros trou noir.
Le sang coulait légèrement dans les chaussures de la danseuse laissant apparaître quelques grimaces sur son visage. La musique accélérée et sa cadence aussi.
La belle blonde jouait plus vite, plus fort et ses yeux pleuraient de trop crever.
Ses doigts couraient toujours dans l’insouciance de la musique, le mal était là mais la folie devait continuer.
Son amante de musique dansée à en avoir le tournis, la décadence approché mais la folie devait continuer.
C’est sur un Sol qu’elles se sont écroulées sur les pavés du bord de Seine. L’accordéon serré dans ces bras et sa robe rouge comme drap et l’amour en prime.