[ Le titre viendra =) ]
Je m'excuse d'avance des fautes que j'ai faite .
Ma corrigueuse n'est pas encore passé par là .
Je l'édite dès que c'est fait . =)
C'était le défi de Décembre 2007 que j'ai eu extremement de mal à finir .
Je le post ici =) .
En espèrant que ça vous plaise .
C’est venu comme ça, en moi, comme la plus bête des routines. C’est rentré par un orifices et sa n’en ai jamais ressortie.
C’était le 29 Décembre de l’année précédente. J’étais avec lui et je me noyée dans son parfum, ces mains sillonnés mon corps et moi j’enfoncé mes ongles dans sa chair. Sa chair blanche, trop blanche, blanche neige, ce blanc qui me donne envie de gerber. Mes cheveux en vrac comme un signe de tout ce bordel qui allait s’installer dans ma vie. Il m’embrassait le cou et moi je lui aurait bien mordu le sien jusqu’au sang. Il m’avait alors murmuré ces mots qui sont maintenant gravé dans ma chair devenu trop blanche, elle aussi.
« _ Tu veux décoller ? »
Et j’ai répondu oui et maintenant je m’en mords les doigts jusqu’au sang.
Une année est passée.
Je suis un cadavre sur patte. La poudre blanche est mon seul ami, si vous savez comme elle se marie si bien à ma peau.
Je mets un pied devant l’autre par pure habitude, par pure habitude de ne pas m’arrêter, par peur de ne plus jamais remarcher.
Mes genoux craquent à chaque pas posés à terre et le sang circule durement dans chacune de mes veines. Mes artères ont même du mal à tenir le coup au passage de mon sang convulsif.
Mes doigts s’oppressent à chaque objet touché et mes muscles se crispent
Je ne sais même plus comment on sourie ni même comment on rie.
J’avance juste par pure peur et par habitude, routine.
Mes paroles ne veulent plus rien dire, elles s’envolent dans le vent tel un courant d’air et n’atteigne jamais les oreilles de quelqu’un.
Mes plaintes personnes ne les entendent et ça me ferait presque rire si je ne m’égosillais pas autant pour que quelqu’un en entende le murmure.
Ce soir je crie comme jamais et j’ai la net impression d’habitude qui me remonte amèrement dans la gorge. Personne ne m’entend.
Je crie ma révérence à ce monde de cons. Je crie l’amour que j’avais pour mon amant perdu, pour sa peau blanche et ces yeux bleus, pour sa peau trop finement posé sur ses os. Je crie pour me péter les cordes vocales une bonne fois pour toute. Je crie pour faire dégager cet amour putride qui me bouffe les tripes. Je crie pour l’adrénaline qui m’envahit. Je crie pour cette année qui m’a détruit chaque globule de mon sang.
Je crie pour cette nouvelle année que je ne vivrais pas.
Adieu.
PS : Il s’appelait Matteo.