[OS] Même pas mal.

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Les pavés de la veille ville résonné sous les pas de ces quatre jeunes personnes qui les frôlait du bout de la pointe de leurs pieds.
Les uns à côté des autres ils marchaient alors en rythme, sur la mélodie de leurs pieds, les pulsations saccadé de leurs cœurs résonnés et dans l’infiniment petit de leurs pensés, chacun rêvé d’un renouveau.

C’est au coin d’une rue, d’une rue sombre, celles qui puent la déchéance, celles qu’on traverse en courant tout en aimant la peur qui nous transperce le cœur.
Cette rue puait la mort à plein nez, elle sentait bon l’enfer, les pavés traçaient toujours ce chemin anciennement religieux et chacune des pierres et poutre des maisons semblaient chercher une parcelle de mal en ces jeunes adolescents.

L’un des deux garçons c’est alors arrêté au milieu de cette rue puant les ressentiments. Les trois personnes qui l’accompagné se sont alors retourné vers lui, un regard interrogateur.
Il a particulièrement fixé l’une des filles. Marie.
Regard vert marron, taches de rousseur traçant un sourire, des cheveux noirs corbeau retombant sur ces épaules en anglaise et le sourire qu’elle avait l’habitude d’aborder s’était recroquevillé en une grimace de question et de peur.

Il l’a fixé d’un regard noir et lui a lancée tout d’un coup cette cascade de mot, à la brune.

« _ Comment oses tu ? Comment oses tu la regarder dans les yeux alors que la dépression l’envahi, comment oses tu lui sourire alors que Son sourire à disparu depuis bien trop longtemps, comment oses tu rire sans entendre Son rire faux, comme oses tu la tuer autant ? Tu n’es que hypocrisie.
Arrête de tendre ta main pleine de beau sentiment vers elle, elle est déjà au fond. Tu n’es plus une Etoile, tu n’es plus rien. Mais ce n’est pas ça le pire, le pire c’est que tu ne t’en rends pas compte. Tu ne te rends pas compte que tu marches encore à nos côtés par habitude, tu n’es qu’un fantôme.
Alors maintenant tu vas m’arrêtée tes sourires à la con et continué à pleurer. Comme elle le fait depuis bien trop longtemps. Maintenant tu vas arrêtée de rire et tomber avec nous. Et . . .
_ Arrête.
_ Non Jade laisse moi finir. Je veux l’enfoncer au fond du trou, le même que le notre pour qu’elle soit dans la merde, comme nous. . . Marie. Tu n’es plus rien.»

Marie, la ‘belle’ brune pleurait à n’en plus finir.
C’était un océan de larmes qui coulait le long de ces joues d’habitude rosés, c’était la déchéance qui s’approchait bien trop près, c’était le mal qui la bouffait, c’était son sourire qui partait à tire d’ails, c’était sa main qui tremblait en essayant de sauver Jade, c’était la déchéance pure et dure.
Ce qui lui fit le plus mal, c’est qu’il l’avoue, qu’il ose lui dire en la regardant d’un regard noir, qu’il ose.
Le mal l’a rongée et elle essaya tant bien que mal d’aligner quelques mots.

« _ Clément, qu’es qui te ferait le plus mal, le fait que je te lance une remarque sanglante et dure de vérité ou bien que je m’en aille en te tournant les talons sans plus jamais me retourner ?
_ . . .
_ . . .
_ Que tu me lances une remarque sanglante de vérité. »

Et Marie tourna les talons et s’en alla. A tout jamais.

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Cette histoire me touche non seulement par sa fin.
Si belle et tranchante.
Mais sans doute aussi.
Que presque toute les personnes que j'aime y sont.
Il n'en manque que quelques une.
Les mots sonnent juste.
Vraiment de loin mon préféré.
Il a surplanté Matteo.

Bordel de cul, tu connais Clément aussi bien que moi.

Et tu dois surement mieux me connaître à travers lui.

Tu me vois comme tu lirais ton reflet.

Une pointe de peur au creux du bide, les mains moites,

mon coeur cour d'un rythme affolé.

tu as, toi aussi, réussis à débloquer mes larmes.

Je t'aime tellement.

Les mots ne suivent plus le coeur.

Amour

*

C'est déchirant de te lire,
mais c'est ça qui est magnifique dans tes mots,
alors comme on dit Bravo...

Oh Putain Petite Lune.

Je te jure , merci , merci , merci , merci .