. La fin.

On appelle cela, l’autodestruction. Elle a des milliers de nom. Mais toujours, elle te pourrit le cœur, elle te le martèle cinglant ton être, te privant de tout espoir, elle te viole ta liberté de sourire. Prison virtuelle, les autres ne la remarqueront pas avant ta fin. Cercle vicieux d’hypocrisie, tu ne te rends compte de ton erreur que lorsque elle est irréversible. Pourtant, tu n’es pas seule. Tu ne le vois et tu t’isoles, tu fuis la réalité, tu construis ta solitude comme celle-ci te détruit. Contradictions et paradoxes, tu es aveugle de souffrance. Esprit torturé, compliqué, désordonné, l’adolescence fait preuve de cruauté. On rentre dans l’âge des responsabilités, on détermine son caractère, ses choix, sa façon d’être, son avenir. Ta vie semble glisser entre tes doigts et tu n’arrives pas à la rattraper. Tu ne peux que d’un regard impuissant la regarder se briser sur le sol. Tes rêves viennent de partir en fumer, il ne te reste que tes larmes. Tes larmes et tes cicatrices. Devenu protagoniste de ton existence cette coupure semble se rire de toi, en silence. Toujours en silence. Ce silence, ton crève cœur. Tu n’as même plus le courage d’ouvrir les yeux, tu vis comme un automate. Chaque jour répété, chaque seconde inintéressante. L’ennui et la lassitude, ta seconde mort. Mais ton cœur bat encore, peut être trop lâche pour périr si jeune, trop lâche pour t’abandonner lorsque ta vie débute à peine, trop lâche pour partir seul, sans ton âme, trop lâche. Pourtant un goût amère est indélébile se glisse sur tes lèvres. Tu sens que ton espoir s’épuise, ta monotonie fatigue et ta survie vacille. La décadence est proche, tu le sais. La fin te tend les bras, fruit de ta tentation. Il est tard, le ciel est noir, tu repenses à tout ces jours sans saveurs qui se sont écoulés. Les larmes te montent aux yeux accompagnés d’un écoeurement plus puissant que d’habitude. Ecoeurement vite remplacer par la haine, la haine de lui*, la haine de tout ces interdits, la haine d’avoir était privé de tes sens, la haine d’avoir compris qu’à un moment donné tu as eu le choix.

Il est trop tard.

. Tu fermes les yeux, il fait froid.

. Ta Troisième mort.

. La fin.

.

Amour je t'aime ne l'oublis pas.
Ne baisses pas les bras.
(L'

ps: J'ai l'impression que mon regard nargue le texte.
x)

Bordel.
Si tu savais le nombre de fois ou j'ai essayé de déverser ça sur papier, et le nombre de fois om j'ia échoué. D'ailleurs je n'y suis toujours pas arrivé.
Ce texte me laisse les sens interdits, c'est criant de vérité et ça m'écorche le coeur de réalité.
J'adore.

Luo ayant déjà lu tes textes.
Ce compliment me va droit au coeur.
Merci a toi (l)