[OS] L'apocalypse de nos deux âmes.

Je post. J'ose.

( J'ai hésité à le poster ici ou dans 'texte longs' . . .)




C’était l’apocalypse même.

Je ne sais plus où il m’emmenait, s'il me l’avait dit ou non.
Moi, je le suivais juste en courant sur ses pas. La petite ville que nous connaissions tant s’est effacée et nous sommes alors arrivés dans la campagne.
Il courait toujours et je crois savoir où il voulait m’emmener.


Un fleuve au milieu d’une forêt sombre et pourtant qui me rassurait tant.
Etant petits nous étions venus une fois ici, c’était là que les premières paroles de l’insouciance s’étaient mêlées à notre peur enfantine.
« _ Tu crois qu’un jour on ne s’aimera plus ?
_ Non, jamais. Plutôt mourir. »

Ces mots qu’il m’avait prononcés du tac au tac et ce ‘ jamais ‘ crevant l’espace qui nous séparait. Et sa main dans la mienne encore et toujours, que je serrais de peur qu’il ne revienne de là où il venait, les cieux. Nos yeux s’étaient plongés dans les remous des eaux à nos pieds, et nos âmes s’entrelaçaient de plus en plus, jusqu'à nous lier à ‘jamais’.
Je m’en souviendrai toujours.

Je me rappelais cette scène, tandis que lui coure encore et toujours.
J’entendais son âme rire au nez de la vie, et moi je riais en faisant un doigt d’honneur au futur.
Je souriais de cet instant.
Nos rires liés dans l’écho de cette forêt et pourtant nos cœurs de poussière volant dans le vent anodin de cet endroit. Sa main douce comme un nuage, douceur inconnue, dans la mienne, abîmée par les traces du temps. Ces pieds volant, au dessus de la poussière néfaste que nous offrait le sol que l’on connaissait tant, essayant de soulever mes pieds du sol mais le poids des années m’avait alourdie. Il riait à m’en percer les tympans et pourtant c’était tellement beau.
Cette scène était jouissante. Jouissante, ce mot que je disais pour voir son sourire en coin s’afficher. Jouissante.

Il a ralenti, là où je me doutais que les souvenirs allaient faire trop mal. Il s'est presque arrêté, faisant un pas après une grande inspiration, fermant les yeux. Je l’imitais, sauf que j’avais un peu plus de mal que lui à enchaîner les pas. Je tremblais d’une force irréelle, sa main avait lâché la mienne et tout d’un coup, toutes les peurs que j’avais enfouies six pieds sous terre revenaient me chercher avec leurs voix mortelles. Je tremblais alors de tout mon corps, quand il a décidé d’arrêter de me tourner le dos. Ses yeux qui essayaient de trouver mon regard, et les miens fuyant le sien comme si toutes mes peurs avait trouvé logis dans ses yeux noisette, me donnaient comme un goût de déjà-vu. Il tendait sa main vers moi, je la pris sans réfléchir et enfonçai mes ongles dans sa paume. Il mima un ‘aïe’ avec ses lèvres et fronçat les sourcils, tout en me regardant. Je regardais tout autour de moi, sauf lui, comme pour chercher une échappatoire à son Lui. Il le comprit et la seule chose qu’il trouva à faire était de me prendre dans ces bras. Je l’ai tant aimé de faire ça que je l’en déteste.
Il sait que faire ça me donne envie de gueuler au monde un gros mot anglais qui sonne si bien dans cette forêt. Que ses bras me donnent envie de chialer toute la misère du monde. Que son parfum dans son cou me donne envie de lui. Que j’ai envie de lui déchirer ces vêtements pour le voir avec mes yeux et non plus le sentir avec mes mains. Que j’ai envie de goûter un peu plus à l’interdit . . . Ses lèvres.
Il arrêta notre caresse, sentant mes larmes arriver beaucoup trop près de mes yeux.

« _ Non, pas maintenant. L’eau n’est pas encore à nos pieds. »

Il ne s’autorise à me voir pleurer que lorsque notre fleuve est sous nos pieds et que les arbres nous couvrent délicatement du soleil.
Il reprend ma main et m’autorise à y planter mes ongles d’un signe de tête. Les peurs sont passées, ses bras mon rassurée, je garde mes ongles là où ils sont.
Il marchait à mes côtes cette fois et sa main était passée derrière mon dos et me tenait la hanche, pour éviter tout chancellement de ma part et je l’imitais. Nous ne regardions même plus par terre pour éviter les racines des arbres, nous connaissions cette forêt par cœur. Le bruit de notre fleuve se faisant entendre plus près et notre endroit se rapprochait de nous, ou bien le contraire.
Seulement avant de prendre le chemin qui y menait, il changeat d’avis et mit son doigt sur ma bouche quand je m’arrêtai, l’air interloqué. Il me fit comprendre de ne pas poser de question et de me laisser faire.

Je le suivi sans dire un mot car maintenant j’avait confiance en lui.
Parce que maintenant, sa main posée sur ma hanche me semblait comme familière, sa respiration semblait mienne, ses pas se fondaient dans les miens. Parce que j’avais pris l’habitude de crever de son lui, parce que maintenant je voulais toujours plus du fruit de l’interdit, parce que maintenant c’était un Nous et non plus une Moi folle de Lui. Parce que maintenant il y avait tout un tas de choses qui faisait que l’on pouvait s’aimer. Parce que là, maintenant, seuls tous les deux dans cette forêt où l’on avait caché tous nos secret, je me sentais prête à faire la connerie que je prendrais le plus de plaisir à faire dans le dos du monde.
Et là, je me laissais guider par ses pas, sentant l’adrénaline monter.

Nous sommes arrivés sur un pont vert. Vert, j’aime cette couleur.
Il m’a alors pris la main et c’est lui qui s’est mis à la serrer, s'il espérait me faire mal croyez-moi que c’était loupé. Arrivés au milieu de ce pont, on s’est assis et on a laissé pendre nos jambes au dessus de notre fleuve. Le silence régnait comme seul maître, comme s'il avait été le seul maître de toute notre vie, ce qui n’était pas loin d’être vrai. J’ai alors joué à balancer mes pieds de haut en bas, et rêvé que je m’envolais, il fit de même et je sentis nos sourire se marierdans l’âme de nos pensés.
Il brisa le silence, de cette phrase que j’attendais qu’il dise pour me libérer.

« _ Tu peux pleurer. »

Et j’avoue que c’était la seule fois où je ne me laissais pas entraîner par notre ‘rituel’. Je crois que cet endroit était trop vert. Vert, couleur de l’espoir.
Je ne voulais pas pleurer, je n’en avais pas (plus) envie. Alors je le regardai, les yeux pleins de sourires, je voulais changer nos habitudes de pleurer à chaque fois qu’on se voyait ici.

« _ Je n’en ai pas envie, Thomas. Souris-moi.
_ . . . »

Il me regardait l’air interloqué, se demandant sûrement d’où sortait cette ‘bonne humeur’.

« _ Allez. J’en ai marre de nous voir dans cet état à chaque fois que nos pieds surplombent notre fleuve. . . Nos cœurs crèvent avant la fin et ne la connaîtront sûrement pas. . . Notre amour pourrait être le plus beau et nos déprimes nous bouffent. . . Je veux réinventer notre monde pour que les étoiles est à nouveau se goût d’amande comme tes yeux, pour que nos pieds sachent à nouveau voler au dessus de tout, pour que nos cœurs redeviennent rouge sang, pour que le soleil brille à nouveau sur nous, pour que l’on puisse à nouveau tuer la vitesse à deux, que je ne sois plus seule sur ma moto, pour à nouveau me sentir libre, pour réapprendre à voler avec toi ! Pour toutes ces choses pour lesquelles on vivait. Pour à nouveau crever de toi et en vivre encore plus. Thomas je veux t’aimer, t’aimer d’un sublime rouge sang, vert espoir, bleu ciel, orange jaune soleil et l’éternelle couleur des étoiles, réinventer les couleurs avec toi pour les sublimer de notre amour. Thomas . . .
_ . . .
_ Ton silence me bouffe. Dis un truc quelque chose. Un ‘ putain merde tu fais chier’, un ‘ oui’ ou un ‘non’. Un truc. Un truc avant que je crève.
_ Je t’aime. »

Et c’est à ce moment là que mon cœur a loupé un ‘boom’ et a changé de rythme, qu’il s’est emballé et comme on dirait, qu’il s’est mis à ‘battre la chamade’.
Il avait tourné la tête, en me regardant droit dans les yeux, et m’avait balancé ces mots goût interdit. Alors là, oui, j’ai pleuré.
Je me suis libérée et j’ai pleuré d’un truc indescriptible. Haine, Amour, Joie, Tristesse. Tout. Il m’as alors prise dans ces bras, et j’ai pleuré. Il me murmurait des « Amour. » dans mon cou et moi je chialais sur son épaule.
C’est là qu’il m’a embrassée, le meilleur baiser qu’il ne m’ait jamais offert. Un feu d’artifice dans les yeux et qui me chatouillait le ventre. Un millier de sentiments me parcourant. Amour, Passion, Délectation … Le Soleil nous souriant. Et moi lui disant merci dans notre baiser langoureux.
Il a alors arrêté son étreinte et j’ai vu dans ses yeux sa demande. Il me demandait ce que je ne lui avais encore jamais accordé. Moi. Je l'ai embrassé comme un ‘oui’ et la folie a commencé.

Nous avons fait l’amour sur ce pont, au coucher du soleil et c’était jouissant.

Je me suis permis de corriger les fautes. Il y en avait beaucoup trop. Je vais être méchante mais c'est vraiment une catastrophe de ce point de vue là... Je comprends qu'on en fasse quelques unes mais quand je vois des choses comme ça je me demande un peu ce que tu as foutu à l'école
Bon, ça c'était le coup de gueule. Il est passé.
Si je peux te conseiller quelque chose à ce niveau (à part réviser la grammaire, la conjugaison, bref, de revoir le français), c'est d'écrire sur word, qui normalement corrige pas mal de fautes. Ou simplement de te relire en te posant quelques questions essentielles comme "mordu ou mordre" ? Enfin, ce genre de choses, quoi.

Sinon, j'ai corrigé l'orthographe, mais l'emploi des temps est un peu étrange. Un coup c'est passé simple, un coup c'est passé composé, bref, choisis entre les deux. Et à mon avis, le passé simple serait un meilleur choix. C'est plus fluide, plus sympa.
(Et tu ferais peut-être moins de fautes... j'ai frémi en voyant des choses du type "je mangea" enfer et damnation !)

A part ça, je trouve qu'il y a plein de bonnes idées et j'imagine bien la scène dans ma tête. C'est tout simple, et agréable.

Accroche-toi, si tu aimes ça =)

Je sais que mes fautes sont une catastrophe . Et j'en suis désoler.
Je foue tout ce que je peux à l'école et si avoir du mal à sa c'est grave alors désoler.Je fait se que je peux pour me remonter et si je n'y arrive pas et bah . . . je fait de mon mieux .
Désoler si moi et le francais sa fait presque deux et que malgrès sa j'aime écrire .
[J'écrit sur Word.]

Non mais ça me déprime franchement de voir le nombre de fautes que tu (mais bon, tu n'es vraiment pas la seule hein, d'ailleurs c'est bien ça le problème) peux faire. Vraiment, essaye de te relire calmement !

Regarde :
Je fous à l'école...
Parce que foutre n'est pas un verbe du premier groupe.
J'écris
Parce que le t c'est pour la 3e personne.
Désolée
Parce que ce n'est pas le verbe mais l'adjectif
ça fait
Parce que ce n'est pas un adj possessif mais un démonstratif, tu peux le remplacer par cela
malgré ça
Parce que... (idem)
Je fais
le t c'est pour la 3eme personne...

C'est vraiment dommage parce que vraiment ton texte, l'idée et tout ça, c'était vraiment sympa.
Si tu aimes écrire, essaies de t'améliorer sur l'orthographe, vraiment.
C'est peut-être chiant mais on ne construit pas d'édifice sans les bases.

Je suis désolée, je suppose que je te fais de la peine. C'est pas fait pour être méchant mais pour que tu t'améliores =)

J'essaye de m'émélioré mais je n'y arrive pas. Sa a toujours été comme sa .
J'ai pas les bases parce que personne ne me les as correctement apprise.
Je suis nul et c'est comme sa.

Oui tu me fait de la peine parce j'en ai marre de ne pas y arriver même si j'essaie.

Non. Non. Je ne suis pas d'accord.
Dès la primaire, on apprend ça aux élèves.
Y'a des trucs qui aident.
Qui aident vraiment.

Regarde, je viens de te dire...
Tu mets "sa" quand c'est un possessif, c'est-à-dire si tu pourrais mettre "ma", "ta" ou "leur" à la place. Ou bien tu mets "ça", quand tu peux remplacer par "cela".
Avec ça, dis-moi, quand tu dis
"Sa a toujours été comme sa."
Tu ne vois pas un problème ?

Ensuite, ne me dis pas que personne ne t'a jamais appris la conjugaison du verbe avoir... Personne ne te les a jamais apprise, pas as.

Si tu te décourages ou bien que tu dis que "de toute façon, tu es nulle", alors c'est sûr tu n'y arriveras pas. Et ça serait bien dommage.
C'est pas encore trop tard, mais ça le deviendra peut-être.

Et regarde, moi je veux bien t'aider. C'est ce que je fais, d'ailleurs. Ou en tout cas ce que j'essaie de faire.
Et je suis sûre que d'autres seront ravis de le faire aussi.

Comme je te l'ai déjà dis,
J'aime ton texte.
Pour les fautes d'orthographes.
Je suis toujours là si tu veux.

N’abandonne pas Amour.
N'abandonne jamais,

Souris,
Tu te sentiras plus légère.

'*'

n___n
J'ai l'impression d'être un bourreau, là.

Mais tu vois, Wawa, s'il y a des gens comme Lou qui peuvent te reprendre petit à petit et que tu les écoutes bien, j'suis sûre que le problème se réglera.

Et puis, encore une fois, ça serait vraiment dommage que tu laisses tomber parce que ce que tu écris est vraiment agréable à lire (sans les fautes --')

Tu voulais peut-être me demander si j'étais connectée à ce forum... n_n
x]
(je m'interroge sur ton MP lol)

Euh, si j'ai un ipod...

Pourquoi t'as peur ?

x]

C'est super bizarre n_n
Quand tu l'allumes il te dit qu'il est vide ?

n___n Vas vite voir là où tu l'as acheté et demande-leur.
Si ça se trouve c'est un truc tout con.
Il est nouveau ?

Mouais, nouveau de quelques mois x].
Non mais la dernière fois j'ai pété le disque dur,
et sa refait la méme chose ><.
Rahputainsamestresscetruc x)

Merci d'être la c'est con.
Mais ma musique j'y tiens vraiment.
Je dois aller au collège.
Bisous bonne journée.

ps: ton texte est magnifique (L'