eKsploSioN de paradoxes
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 Anonyme. [ OS]

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GatZePower
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GatZePower


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MessageSujet: Anonyme. [ OS]   Anonyme. [ OS] Icon_minitimeDim 28 Oct - 21:36

Tokio Hotel plus ou moins.
J'savais pas où mettre ces deux ou trois mots. J'voulais pas poster et je me disais finalement... Je n'ai rien à perdre.


________


Tu devais avoir un nom, oui c’est évident. Ou tout du moins tu as en a eu un jour. Mais, tu vois pour moi ça n’avait aucune importance. C’est vrai, je te le jure. J’ai marché longtemps non loin de toi, et c’est vrai que je ne le connais pas ton foutu nom. Et tu vois ça ne m’a pas empêché d’avancer, tu n’étais pas rien, non. Tu n’étais juste pas grand chose, oui voilà. Ce pas grand chose que l’on traîne inlassablement derrière soi. J’ai récolté tout ce que toi tu avais semé le long de ta route, et si tu n’avais pas été aussi con tu m’aurais détesté.

Mais c’était impossible, tu le savais aussi bien que moi qu’on pouvait pas se séparer.

Tu m’as donné envie de vomir, et en finir une bonne fois pour toute avec toutes ces conneries. J’étais jalouse de voir à quel point tu avais mal, encore plus que moi. Je ne pouvais tout simplement pas le supporter, je voulais être celle qui portait les rêves brisés sur le dos, je voulais être celle qui saigne de la connerie humaine. Mais à voir tes yeux je ne pouvais plus me leurrer, c’était toi cette plaie vivante. Et bordel que je t’en ai voulu. Plus que tout, derrière tes mèches noires tu cachais un passé si sombre, pire que moi. Tes envies mortelles juraient tellement avec ta peau fine, blanche.

Blanche bien trop blanche. Et si j’avais eu un semblant de cœur j’en aurais pleurer.

Tu étais toujours à mes côtés sans que je le comprenne et je croyais que toi non plus tu le savais pas. J’étais là, j’avançais et ça semblait te suffire. Pire qu’une ombre je crevais pour deux, puisque tu n’en avais même plus le courage. Et depuis que j’ai croisé tes yeux, tu sais j’ai plus jamais eu le courage de te regarder. Tu vois, nous sommes faibles sur cette Terre qui s’obstine à tourner alors qu’un jour elle explosera. Tu pouvais être une illusion, mais tes cheveux longs méchés de blancs envoûtaient les passants.

Tu avais ce don, de capturer le regard d’un seul geste.

Tu flottais. Et je te détestais à être entre vie et mort. A être où je ne serais jamais. Tous étaient en admiration face à ta beauté insensée et moi je ne comprenais pas comment il pouvait être sous l’emprise de ton regard alors que je ne voyais que les coups de poignards ensanglantés dans ton dos. Mais il paraît que je n’ai jamais compris grand chose à ce monde. Alors j’ai tout simplement détourné la tête quand tu faisais bouger ta tête pour refaire tomber délicatement des mèches ébènes sur tes yeux.

J’ai arrêté de comprendre, j’ai arrêté de penser, j’ai arrêté de vivre.

Tu marchais mains dans les poches et moi je m’obstinais à serrer fort mes poings à m’en faire mal. C’était comme ça. J’étais toujours à gauche, toi à droite. Il n’y avait rien à comprendre. Et j’ai espéré te semer plus d’une fois, mais à croire que j’étais trop prévisible parce que tu me retrouvais toujours. Ou bien c’était une mauvaise partie de cache-cache. Comment pouvais-je savoir ? Je ne connaissais rien de ta vie. Et ton prénom, un jour tu l’as écrit en glissant tes doigts sur le sable et encore une fois j’ai levé la tête à me délecter des nuages gris à l’horizon.

Tu as persisté, tu n’aurais pas du. Mais bon, du moment que tu te taisais.

C’était un autre jour, il avait neigé toute la nuit. Et moi je détestais la neige. Bien trop blanche elle aussi. Un manteau tout en douceur, alors que moi ça faisait longtemps que je n’avais plus de protection contre le froid. Cette brise glaciale qui envahissait mon corps. Tu n’as jamais essayé de me pendre dans tes bras quand je grelottais de froid. Je sais pas si je dois t’en remercier ou t’en détester d’avantage. On marchait, comme toujours. Et tu t’es arrêté devant une vitrine tu t’es approché, doucement tu as soufflé sur une vitrine et tu as encore une fois fait virevolter tes doigts et j’ai regardé la neige fondre sous mes pas.

Anonyme. Je voulais que le restes, encore un peu.

Tu t’es tourné et j’ai cru que t’allais partir et j’ai pensé que peut-être j’allais pouvoir me morfondre dans ma solitude, et avoir mal, mal. Des flocons sont venus se déposer sur ta nuque, et même d’où j’étais je t’ai vu frissonner. Tu as fait un pas et dans un soupir tu es quand même venu à mes côtés. Tu pouvais pas te casser tout simplement ?

Et je me demandais combien de temps tu allais rester avant de te lasser comme les autres.

Tu n’étais qu’une infinie poussière qui est venue dans l’engrenage de ma vie. Et je te détestais de t’être imposer sans que je ne puisse rien y faire. J’ai cru que mon ignorance à ton égard allait pouvoir te faire abandonner. Non je voulais pas parler, c’est tellement inutile. Des mots, du vent. Des paroles, des épines. On me regardait avec dédain parce qu’on comprenait pas comment un si beau garçon se laissait traîner comme ça. Mais ce qu’il savait pas dans le fond c’était qu’on plongeait les deux, tu avais une longueur d’avance.

Ca fait bien longtemps que tu ne crois plus en rien. Ca fait bien longtemps que rien ne m’atteins.

C’était les quatre saisons. Ca devait être un jeu. Oui voilà. Juste que je ne connaissais pas les règles, et toi bien évidemment tu les as su bien avant moi. Je m’en foutais je voulais que tu te casses de ma vie sans bruits, pour entendre les gens dire que je t’ai brisé alors que c’est toi avec tes sourires meurtris qui m’a fait baissé la tête.

J’avais des cernes, des bleus sur le visage, c‘était plus facile de m’accuser. Et tu avais l’air si innocent.

Et un jour il a fallu ne plus fermer les yeux. En fait ce jour, c’était aujourd’hui. C’était ce matin. Au lieu de te contenter de te taire et marcher comme tu le faisais si bien avant tu es venu devant moi, sans bouger. J’ai voulu me décaler et continuer. Tu m’as saisi par le bras, et moi je m’obstinais à regarder par terre. Tes mains ont soulevé mon menton.

Tes mains.

Et j’ai vu tes foutus yeux. J’ai vu le vide qui s’y était construit. J’en ai bien trop vu. Je t’ai serré le bras bien trop fort. Mal.

Tes yeux.

Ca a duré ainsi pendant des interminables secondes. Mes ongles s’enfonçaient toujours plus dans ta peau de lait. Mais je voulais que ça cesse. Je voulais avoir mal, mais pas comme ça.

Pas avec Toi.

J’ai pas compris. Tu as pleuré, enfin une larme à couler sur ton visage que j’avais bien trop mal regardé. Et moi j’ai fermé les yeux. Et j’ai oublié. Mais comment faire, tu étais si proche de moi, beaucoup trop. Recule s’il te plaît.

- « Ouvre les yeux. S’il te plaît »
- « … »

J’aurais voulu que tu ne parles jamais. Je ne voulais plus entendre cette voix, alors j’ai obéis. Tu t’es approché, et j’ai essayé de reculer. Tu me faisais si peur. Mais tu me tenais fort. Je voulais que tu me lâches. S’il te plaît. Nos corps se sont touchés. Trop près. Les centimètres n’existaient plus, et j’ai senti nos souffles se mélanger, s’étreindre.

Et je ne savais plus comment on faisait pour respirer, même pour de faux.

Nos lèvres se sont effleurer et alors que je cherchais à m’enfuir tu m’as embrassé avant de prononcer « Bill ».

C’était dit. C’était trop tard, tu es devenu quelqu’un, mais moi je ne voulais pas.

Mais tu sais, ne m’en veux pas j’ai jamais su aimer comme il fallait.
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Soon
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MessageSujet: Re: Anonyme. [ OS]   Anonyme. [ OS] Icon_minitimeLun 29 Oct - 0:17

Tu as réussi à me faire pleurer et sourire en même temps.
J'ai l'âme qui hurle ces cicatrices indellebiles en un chuchotement de supplice. Si tu savais comme j'aimerais te voir rêver dans l'infinie de ses yeux.
Je veux seulement t'entendre y croire plus fort qu'à la Vie.
Si il savait comme il est aimait, il en créverais. Ce texte là est empli de toi et c'est sublime. Cette douleur que je ne veux plus que tu ressentes et qui transformée en mots me transportes dans les méandres de je ne sais quel sentiment.
Ma Gat' je veux te voir heureuse, je veux effacer toutes ces merdes qui te rongent, tu mérites le Bonheur en mille, en dix mille fois plus grand que quiconque.
Ces mots là, ils me font plonger, je veux te voir rêver.
Je t'aime fort comme cet Os qui dépace ce Monde pourri, et même la Lune.
<3
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GatZePower
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MessageSujet: Re: Anonyme. [ OS]   Anonyme. [ OS] Icon_minitimeLun 29 Oct - 13:37

Merci ma belle. Merci de me lire encore. D'aimer toujours.

Merci pour Tout, je crois que tu comprendras tout simplement <3
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Soon
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MessageSujet: Re: Anonyme. [ OS]   Anonyme. [ OS] Icon_minitimeLun 29 Oct - 13:45

J'comprends simplement parce que j'ai vu le "Tout".
J'ai l'impression que ça suffiras toujours.
<3
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Luo
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MessageSujet: Re: Anonyme. [ OS]   Anonyme. [ OS] Icon_minitimeMar 30 Oct - 0:27

Bordel, tu n'avais rien à perdre et tu as gagné la lune.
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May*
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MessageSujet: Re: Anonyme. [ OS]   Anonyme. [ OS] Icon_minitimeDim 18 Nov - 21:30

Tu m'as briser le coeur , j'crois bien .


Merci .
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MessageSujet: Re: Anonyme. [ OS]   Anonyme. [ OS] Icon_minitime

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