Mémoires d'une Mort.

Allez savoir c'que c'est.
Où ça va.
Jusqu'à quand ça durera.
A quel rythme ça va.
De quoi ça parle.
Et si c'est vraiment bien d'lire ça.
...

En ce jour sans date je mourais.
Un couteau encré entre les veines silencieuses de mon cœur.
Pendu.
Violé.
Comme vous voudrez.

La plupart des gens vous diront que ma vie ne valait pas la peine d’aller plus avant, mais je persiste à croire que mes jambes avaient encore quelques kilomètres à parcourir.
Au moins jusqu’à ma tombe.
Je n’avais même pas eu le temps de savoir si je la voulais blanche ou noire.
Lettres gothiques ou romanes.

Ai-je vraiment besoin de vous parler de ma pénitence ? Ma vie se déplaçant lentement sur le petit bonhomme de chemin que je m’étais amusé à construire.
Mais tout fut brisé.
Claqué.
Perdu.

En un instant.
L’instant d’un songe.
Une mémoire vivante, les courants d’air remplissant mes neurones de sombres souvenirs.

Qui fus-je…

En ce jour sans date je naissais.
La gorge en sang, les bras potelés et les mains tendues vers un ciel que j’ignorais.
Ma mère me berçant de ses larmes me baptisa Plume.
Secrètement.
Officiellement je découvrais le monde sous les yeux de Jay.
Jay Plume.
Nommez-moi Jay Plume.
Ou oubliez-moi.
L’instant d’un soupir.

En ce jour sans date j’aimais.
Des yeux si bleus que l’océan se cachait derrière l’horizon, mort de honte.
Une fille si différente que son corps semblait tombé des arbres.
Une fille de forêt.
Se couchant dans l’herbe humide.
Le temps d’une pluie.

Les miettes de ma vie sont dorénavant étalées devant la vôtre.
Laquelle choisirez-vous ?
Oserez-vous tendre la main et prendre une partie de moi, me lacérant dans ma tombe ?
C’est à vous de jouer.
Mais la vie n’est pas un jeu.
Bien au contraire.
Ce n’est qu’un sifflement.
L’instant d’un sourire.

Parce que je crois que je pourrais lire ça à l'Infinie.
Parce que je ne me suis jamais aussi bien imaginé un personnage.
Parce que cette façon de dire sans détours qu'elle aurait voulu vivre encore quelques expériences, cette façon de la présenter si différente et pourtant si proche des lecteurs.
T'es une artiste.
Un mafnifique artiste.
J'ai hâte de lire la suite d'une Vie perdue.

Soon.
Tescommentairessonttell'mentwahquej'enoublielatouchespace.
<3
On verra c'que l'destin nous amènera.
x)

Han! c'est une sublime idée que d'aborder ce thème!
et c'est vachement bien écrit <3
J'ai vraiment hate de lire ce que tu vas en faire.
Oui nan parceque tu peux pas me laisser comme ça. iL faut continuer hein!

J'étais totalement dedans là.
J'ai pas grand chose à dire, j'trouve que la mise en forme, comme ça avec des petites phrases courtes tels des couteaux bien aiguisés, est excellement bien choisie.
J'te fais ma plus belle révérence, c'est absolument sublime, les mots m'en manque.
J'en veux encore, parce que franchement, j'adore avoir une si grande soif de suite x)

[Tes mots frappent encore mon coeur tu sais.]

C'est de loin la plus belle chose que j'ai lu de toi.

<3

Merci Heaven.
<3
Ah les suites j'sais pas trop quand elles appaîtront.
>.<

Kimaugen:
J'peux pas non plus t'répondre.
Parc'que tu m'fais chavirer là.
(L)
Han...

J'suis heureuse que ça te fasse quelque chose..
Parce que mon commentaire, j'le trouve pitoyablement nul ><

x)

<3 j't'aime toi :p

je t'en pries =)

Je les attendrais tes suites ne t'en fais pas x)

<3

Juste pour vous.

=')
<3

C'est fou le rythme que ça donne ces petites phrases courtes. Des phrases bien puissantes. Chargées de ce je ne sais quoi douloureux. J'ai hâte de voir la suite de son histoire. (L)

Merci Libertine Suprême.
<3

J'pense continuer bientôt.
Surtout que les vacances approchent.

Là j'ai juste envie d'disparaître.
=)

J'sais pas si c'est ça qu'je voulais.
___

Le soleil dorait gentiment mes cheveux blonds hirsutes en ce jour sans date.
Je n’étais pas plus haut qu’un nouveau-né mais tout aussi sage qu’un ancêtre.
Le temps a perdu sa place. Les années ne sont que subjections, tendres mots de politesse.

La maison de pierre se dressait devant moi, m’invitant de ses odeurs de ménage à rentrer pour éviter d’avoir froid.
Mais l’humidité et les gouttelettes de mon jardin me retenaient fermement. Je regardais les brins d’herbe se plier au rythme du vent, s’onduler au contact de l’eau et danser au son de ma voix.

Je voyais ma mère préparer de bons gâteaux par la fenêtre de la cuisine, les mains sages et s’agitant sans relâche.
J’aimais ma mère.
Maintenant je ne sais plus.

La grande haie de notre enclos de végétation se dressait devant ma maigre silhouette, m’interdisant de la traverser.

« Tu viens jouer Célia… »

Mais Célia ne voulait plus jouer avec moi.
Depuis que je lui avais dit que je préférais regarder sous la jupe de Rose.
Je n’avais pas osé lui dire qu’elle avait de plus belles culottes que Rose.
Aucune fille ne sentait aussi bon que Célia.
Comme une odeur de miel permanente.
Qui flottait dans ses cheveux.
L’instant d’une respiration.

Je me souviens.
Nous avions huit ans.
Juste de quoi se souvenir.
Et bien assez grands pour ne plus pleurer quand l’orage grondait au-dessus de nos petites têtes.
J’aimais cette époque.
Qui me semble pourtant n’avoir jamais existé…

L’instant d’un jeu.

Oh j'aime l'idée. C'est d'la folie. J'te jure que maintenant, je m'embarque avec toi, et que je ne te lâcherai pas. Jusqu'au bout, comme on dit. =)
(L)

Han.
J'aime quand tu m'dis ça sale folle.
(L)

J'sais pas si j'arriverais à aller d'l'avant avec c'truc.
J'essaierais.
En tout cas.
Promis.

Huhauahau. Folle d'accord, mais pas sale

Bouge tes fesses amourette.
(L)

Folle aux fesses propres alors.

Mouahahaha!

...
J'voudrais bien te dire que je reviens plus tard parce que mes mots là se sont envolés.
Mais de toute façon, j'crois que là ils pourront pas revenir.
...

Mon dieu, mon dieu.

Beautiful Gat'.
Just that.
<3

J'ai l'impression de redécouvrir les mots en te lisant,
d'en apprendre le sens,
J'avais oublié que c'était si beau...
Merci...

Comme si mes poummons s'emplissaient d'air de nouveau .<3
Apprend moi encore c'est si beau.