Je te hais, je te hais de m'avoir fait croire que nous deux ça serait pour la vie, je te hais, je te hais toi et ton sourire qui m'a fait oublier que tu n'aimais les filles que l'espace d'une nuit et que c'était ta fierté, je te hais toi et les mots d'amour que tu m'as murmuré sans vergogne au creux de l'oreille, je te hais toi et tes gestes empressés, qui m'ont amenés jusque dans ton lit je te hais et je donnerais tout pour reprendre ce que je t'ai donné, récupéré le peu de moi que j'ai réussi à t'incruster dans la peau...
Je t'en veux, si tu savais comme je t'en veux d'avoir ouvert la porte à l'espoir dans mon corps avant de t'en aller en la laissant grande ouverte sur la douleur. Je t'en veux d'avoir sali l'amour inconditionnel que je portais à votre musique, je t'en veux de ne pas m'avoir aimer plus loin que l'aube, je t'en veux de me narguer en faisant l'amour à ta guitare chaque jour que dieu fait, je t'en veux de t'être dérobé si facilement à moi, je t'en veux de ne pas m'avoir vue comme quelqu'un de différent dans la masse de celles qui vous idolâtrent, je t'en veux, je t'en veux de m'avoir abandonnée dans les draps vides d'une chambre d'hôtel de luxe, que toute trace de toi avait déserté, laissée là comme une vulgaire pute, et j'aurais presque préféré voir une liasse de billets sur la table de chevet plutôt que de me rendre compte que tu étais parti sans même un mot, un seul, sans même une lettre écrite en quelques secondes sur un papier qui traînait, je t'en veux, je t'en veux....
Tu me dégoûtes, saches le: chaque photo de toi est comme un coup de couteau dans le dos, ton sourire me donne envie de vomir, et je vomis crois moi, je vomis chaque souvenirs de toi, je vomis chaque jours, chaque repas, chacun de tes soupirs, chacun de tes rires, chaque fois que je vous entends à la radio, chaque fois que je repasse devant cet hôtel, chaque fois que je repense à toi sans le faire exprès, je ne fais que ça vomir.
Tu m'as détruite tu le sais? Tu m'as détruite sous tes airs de cadeau de la vie t'as tout explosé autour de moi, t'as souillé ma vie en posant ton regard machiavélique sur moi. Et moi ma vengeance y as tu pensé? Ne serait-ce qu'une seconde? Malgré ce que tu crois j'ai un moyen de te détruire moi aussi, et viendras sûrement un jour où le poison de tes souvenirs viendra enfin à bout de ma lâcheté, me laissera enfin sauter en ne laissant derrière moi qu'une lettre pour souiller ton nom à jamais, et crois moi j'attend ce jour avec impatience...
Je regrette mes mots, je regrette de t'avoir souri,pauvre petite conne que j'ai été, si tu savais comme je regrette. J'ai honte d'avoir répondu à tes avances presque autant que de m'être sentie heureuse dans tes bras, je te déteste, tu es la pire chose qu'il m'ai été donné de vivre et le plus horrible c'est que je sais que je pourrais revivre cet instant cent fois que je ferais toujours cette putain d'erreur de me laisser toucher par toi, je le sais que c'était inévitable parce que rien au monde ne m'aurait empêcher de m'accrocher à toi, avant.
Je t'entend d'ici, je te devine en train de sourire, amusé de ma répugnance pour toi, je t'entend te marrer avec tes copains, je t'entend me donner des surnoms salaces pour faire genre, je t'imagine face à ma rancoeur, je t'entend me dire que j'étais plutôt pour ce soir là, je t'entend leur dire que je me suis littéralement jetée sur toi, je les entend rire, je t'entend avoir raison, abominablement raison. Mais ferme ta grande gueule et ravale ton grand sourire, enfonce le bien profond dans ta gorge et étouffes toi avec si ça te chante.
Horrible personnage, mauvais acteur, sale lâche, petit branleur, menteur de seconde zone, fourbe incapable.
Je ne voudrais pas que tu crois que je m'accroche à toi par amour, c'est même plutôt l'inverse. Dis toi bien que je t'avais oublié petite frappe, je t'avais oublié même un peu trop longtemps et c'est une absence qui m'a rappelé à toi, une absence que j'ai ignoré presque deux mois et une absence qui me coûte bien cher....
Je te hais, je t'en veux, je t'abhorre, tu me dégoûtes....
Je me hais, je m'en veux, je m'abhorre, je me dégoûte....
Tom tu m'as laissé bien plus qu'un petit mot sur la table de nuit, bien pire,
Et maintenant il est trop tard, je vis pour deux connard, et j'assume aussi pour deux.....Connard...
Alors?
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Sam 12 Jan - 0:39
Ca m'a fait rire aussi, déjà rien que le titre m'a attiré, et je trouve que ça défoule bien de lire ça.