Defi Janvier 2008

On va dire que je peux hein ? =)

Alors pour ce défi j'aimerais que vous me décriviez l'Amour de votre vie.
Que ce soit une personne, un animal ou même un objet.

Je veux sentir l'Amour de votre vie sous vos mots.

Merci d'avance.
En espérant réveiller un peu ce forum.

C'est une excellente idée de défi.
Je vais essayer mais je te promets rien.
J'espère aussi que ça va l'réveiller ce forum.
Very Happy

J'vais tenter.
Demain.

L’amour de ma vie est partout.
Nul par ailleurs que là, où vous posez vos regards.
Ici et sous mes mots, dans mon cœur et le votre.

Mon Amour, celui que l’on ne pourrait nommer, indéfinissable, invisible et pourtant si présent. Je ne pourrais vous le décrire convenablement, avec des mots justes et choisis, sans accros ni trébuchements. Pourtant je suis là, à péniblement essayer de vous le souffler. Car c’est elle qui nous la demandé, alors pour elle j’essais, j’essaierais toujours. Parce qu’elle fait partie de cette chose que je peine à expliquer. Parce qu’elle s’est glissé dans ma vie et n’en ressortira jamais complètement. Je la connais a travers ses mots et ses pleurs, elle me connaît a travers mes mensonges et mes sourires. Essentiel de mon être, mon chemin n’est fais qu’avec chaqu’un de ses soupirs. Comme un dièse raisonnant elle s’est emparée de moi. Sa place est unique et elle sera toujours un peu plus que le reste. Le reste… Le reste c’est un fantôme. Fantôme à l’odeur glacé, transparent, s’effaçant sous mon regard, merveilleux et terrible, je l’embrasserais jusque dans sa mort. Mais étonnamment ce n’est pas lui non plus. Non, Amour ne devrait pas faire couler nos larmes. Il devrait faire battre nos cœurs à les faire exploser, il devrait faire vibrer nos voix et briller nos âmes, il devrait casser nos peurs, détruire notre haine et rire de la mort. Amour devrait faire vivre nos sourires, inventé nos bonheurs et tué le temps. Il m’est pour l’instant perdu, je ne le cherche pas et le laisse me retrouver. Pourtant j’en meurs de ne pouvoir voir son visage. Il n’est qu’un souffle caressant mon visage en un frisson léger. Ephémère seconde d’adrénaline. Il me trouve, me retrouve en ses ombres glissantes à terre. Dans chaqu’un de ses pas, dans chaqu’un de ses gestes. Je ne suis que spectre de sa vie, mourante dans ses yeux.

En vérité.
Amour n’a pas de nom, il en a des dizaines, des centaines, des milliers, des millions.
Amour est en chaqu’un de vous. Parce que vous contribuez à mon monde. Par vos mots et vous virgules, par vos phrases et textes, par votre justesse. Surtout. Vous m’apportez votre justesse, vos mots, ma liberté de parole.

En vérité.
Amour n’est que vent glacial, bise froide survolant mon existence. Insaisissable personnage protagoniste de ma vie. Dangereuse tornade dévastatrice, détruisant chaque parcelle de mon âme. Il n’est qu’un mince souvenir. Il n’est qu’une mince image de douleur, qu’un mince espoir de retour, qu’un incroyable sentiment d’horreur. Mince mensonge, illusion. Rêve.

En vérité.
Amour n’aurait pas du être lui, mais un autre.
Amour n’aurait pas du être elle si loin, ni eux si cons, ni vous si beaux.

En vérité.
Amour, je ne le nomme pas.
Amour n'est que réminiscence.

En vérité.
Amour sublime ma vie.

.N'en retenez que cela.

*

Un avi ?
Tu m'embête tu sais .

Tu sais très bien que c'est parfait, génial, extraordinaire, splendide !
Tu le sais très bien que je suis nul pour les avis !

Alors , tes mots sont toujours aussi bien choisis.
Toujours ce mystère.

Toujours . Toujours aussi bien écrit .

Voilà ton avi.
[ Je me prépare à me faire engueuler. ]

« Elle était bien trop belle. Trop belle d’horreur. Trop belle de désespoir. Trop belle d’Amour. Trop belle de déception. Trop belle de vie. Elle était bien trop belle, elle m’aveugle toujours.

Un sourire suspendu au coin des lèvres, un dièse caché au coin du cœur, l’étoile fuyante au coin de l’œil. Espoir, c’est comme cela que je la nommais. Sa vie était mon évidence, son regard me glaçait le sang son rire me pourchassait. Elle me tuait de tout son être, je l’aimais de tout les instants. Sans elle je n’étais plus qu’un murmure, aujourd’hui je n’existe plus. Elle n’était qu’une illusion, un rêve sans réveil, un compte de fée sans fin. Espoir d’une éternité, Etoile d’une vie, Bonheur d’un infime éphémère, échouage d’un amour sans ancre, nous n’avions pas d’avenir. Nous nous sommes contenté de vivre au présent. Savourer chaque seconde, chaque mot échangé, chaque souffle, chaque battement. Le destin nous a refusé, le futur non plus. Nous avons volé des moments interdits, violé toutes les règles de l’étique. A nous deux nous étions les larmes d’une absence vide de sens.

Elle a pris son envol sans m’attendre.
Pardonnez moi, je la suis.
Vous n’avez pas voulu de nous ici.
Je pars la rejoindre là bas.

Je l’aimais à en crever. Je l’aime à en mourir. »

*

Vous trouverez son nom.
Amour.

Juste une larme .
Juste une .

I love you

J'me lance ?
Ouais, j'me lance...

Décrire l'amour de sa vie. C'est sans doute une des pires choses que l'on ait pu me demander...Il est tellement plus facile de décrire ce que l'on hait...Et pourtant, ce soir, je vais le faire. Sans fausse poésie, sans naïveté facice. Juste de vrais sentiments.
J'aurais pu vous décrire le Rêve, avec des phrases édulcorées et de la mousse d'arc-en-ciel lyophilisée. Rien n'aurait été plus réel que ce qui va suivre.
L'amour de ma vie, je le connais depuis que j'ai deux ans. J'en aurai dix-neuf dans un mois. En seize ans de vie commune, il a épongé mes larmes tellement de fois...On ne s'est jamais quittés, on a tout partagé. Il connait le moindre de mes secrets et je connais tous ses soupirs. Il est le seul à avoir su appuyer suffisament sur chacune des cicatrices de mon coeur, pour qu'elles se referment plus vite. Durant seize ans, on a tout vécu ensemble...Les bonheurs, les larmes, l'envie d'en finir, les crises. On s'est perdus tellement de fois, jamais définitivement. Il est ma moitié. Je l'aime, si vous saviez à quel point, je suis folle de lui, je sais que rien ne nous séparera jamais, trop de souvenirs entre nous deux et rien ni personne ne changera ça...C'est Lui et Moi.
L'amour de ma vie est gris, avec un petit ventre blanc et de grands yeux ronds et noirs, brillants et emplis de tendresse. Sur sa nuque, une croix, une cible. Symbole du jour où l'on aurait dû mourir ensemble. Il ne m'aurait pas laissée partir sans lui, vous savez...Je n'aurais pas osé l'abandonner non plus.
Lui sans Moi, moi sans Lui, vous y croyez, vous ?
L'amour de ma vie est doux et tiède, il a sa place, aussi bien dans ma vie que dans mon lit.
L'amour de ma vie s'appelle Nounours.

Tallula .
C'était . Ouais c'était . . . <3.

C'était beau. Vraiment beau .

Chapeau . <33.

C'est un défi très dificile pour ma part.
Lou et Talulla vous vous en êtes extrèmement bien sorties.
Si j'en ai le courage, j'essairais d'atteindre la naissance de vos chevilles...
Merci en tout cas (L).
Et toi May, quand est ce que je pourais poser mes yeux sur l'amour de ta vie? =)

Maintenant .
Seulement je ne suis pas très convaincu.
Je n'aime pas la fin .
Mais bon . =)

Lou.

Je ne sais plus trop comment j’ai atterri là.
J’ai prié avec le vent et sans m’en rendre trop compte, ce pèlerinage m’a menée dans un bâtiment beaucoup trop blanc pour ce ciel si gris.
Je me suis assise sur un muret et j’ai observé les personnes sortant de ces portes coulissantes.
Certains souriaient à s’en décrocher la mâchoire. Certains avaient un visage beaucoup moins radieux.

Il y a une fille qui a interpellé mon regard.
Et vous savez, même si cette fille sortait d’un hôpital, même si son visage avait encore la trace de ces larmes et que son maquillage formait un fleuve noir le long de ces pommettes, je ne serais vous dire pourquoi je l’ai trouvée si belle.
Peut-être parce que l’esprit de Noël me rendait amer et que cet hôpital était encore trop blanc ; peut-être que c’était les flocons de neige qui fondaient dans ses cheveux qui me donnaient ce goût âpre sur la langue ; peut-être parce que je voyais des étoiles tristement éteintes au fond de sa pupille noire ; peut-être parce que je sentais d’ici la haine sadiquement mélangé à l’amour s’imprégner dans chaque globules de son sang ; peut-être parce que j’entendais jusqu’ici ces artères se contracter au rythme de son sang …
Sûrement parce qu’elle était simplement belle, je la trouvais totalement magnifique.

Nos regards se sont croisés comme seul signe du destin et c’est là que tout a commencé.
Je ne sais plus comment on est venu à ce parler.
Elle a sûrement du sentir ma main prendre la sienne comme l’éternelle promesse que je ferais tout pour elle. Et peut-être, oui peut-être, que cela la rassurée.
Je ne sais plus quand ni comment j’ai appris qu’elle s’appelait Jade. Je me rappelle juste que je n’ai pas trouvé ce prénom aussi beau que ses yeux noirs et que ‘Lou’ m’est venu à l’esprit comme la plus bête des évidences.

J’ai appris à la connaître. Jours après jours, secrets après secrets.
Comme la plus belle énigme qui soit, j’ai pris le temps d’analyser le moindre de ces mots, de faire de la prunelle de ces yeux la plus belle chose que je puisse voir, de prendre le temps d’écouter ces plus grandes et ces plus petites plaintes, de pleurer devant ces mots si bien choisis, d’apprécier sa présence au fur et à mesure des jours et d’en faire une présence habituelle et tellement agréable, d’apprendre à la connaître tout en me perdant dans le fantôme de sa vie.
J’ai appris à en faire une amie puis ma plus belle histoire d’amour.

J’ai appris à connaître ces plus belles histoires d’amour, celles qui font mal. Les plus belles vous dis-je.
J’ai appris que même si Amour est maigre, Amour est là quand même.

J’ai appris que même si un amour est maigre, amour quand même .

J’ai appris que derrière elle il y a toujours ce fardeau. Cet homme qui a décidé depuis leur promesse d’amour éternelle de calquer ces pas dans les siens.
Cette ombre est là, toujours derrière elle. Comme son ombre, sauf que lui est présent même dans les nuits les plus noires qu’il soit.
Il l’a suit, elle le suit. Chacun ce suit dans leur périple de la vie, aussi dur soit il, toujours main dans la main même si leurs ongles creusent une trace éternelle au creux de leur paume.
Je ne serais pas vous le décrire, il doit être beau tout comme elle est belle. Ils doivent être beau à en décrocher les ailes des anges. Seulement, sur leurs visages un rictus de malheur c’est formé là, depuis que leur amour se déchire en mille et un morceau de verre dans leur firmament.
A toujours, à jamais. Pour le meilleur et pour le pire.

J’ai appris à en faire de même. A calquer mes pas dans les siens.
A lui murmurer des déclarations inaudibles et pourtant qu’elle seul entend.
Je me suis habitué à ses pleurs cachés entre deux faux sourires, à ces mensonges que je n’ai jamais crut, à ces cheveux trop longs cachant ces yeux, à ces mots horriblement beaux, à ces crèves cœurs, à ces silences qui me triturent l’être, à ces amours, à sa vie.
A toutes ces choses qui l’ont faite elle.
J’apprends la vie au fil des jours avec Elle.
La course à la mort n’a commencé qu’il y a un an. Je prends de la vitesse au fil des jours, petit à petit. Je savoure.

J’ai appris à pleurer devant elle sans aucune honte, à laisser couler les larmes sur mes joues avec ou sans sourire, sans avoir peur de son regard.
J’ai appris à encaisser ces questions poignantes et à y répondre sans trop mentir.
(_ Marie, tu es heureuse ? _ Marie tu te sens seul ? . . . )

J’ai souvent pleuré devant elle, j’ai souvent rie à m’en décrocher la mâchoire.
J’ai souvent mentie sans qu’elle y croie.

Mais.
J’ai compris, au fil du temps, qu’elle tenait mon bonheur entre ces mains.

PS : Je ne suis sûrement qu’une ombre dans toute sa vie mais je ne vous dit même pas comme j’aimerais être Cette ombre la. La plus belle.[b][u]