Haine*

Je l’ai quitté, et sa me fais mal de l’écrire, et je le hais comme jamais. C’est dis. « Je te quitte » et c’est tout. Mon cœur implose, le sien ne bouge pas. Il ne détourne ni son regard, ni ses larmes. J’ai peur, c’est dis, j’ai peur et sa ne fais que commencer. Mon courage me quitte, traître de son propre mensonge. L’amour fuit mon hypocrisie, et lui ne comprend pas non plus, temps mieux comme ça on est deux. Je pars, je ferme mon cœur, je ne fais plus de nez de pied à la vie, je me range à la raison, je n’écoute plus ses baisers, je le quitte, et c’est définitif. Fuir, fuir loin d’ici, oublier ces mots, courir, courir à en crever, toujours plus loin. Toujours. J’ai mal, et sa me tu, j’ai mal et pourtant c’est mon choix. J’ai mal et pour l’instant c’est tout ce qui compte. Que je vous emmerde tous avec vos tabous, que je vous emmerde tous avec vos interdits, que je vous emmerde tous avec votre pitié. La douleur est toujours et ne me quitte pas. Mon cœur implose en silence, le sien ne bat plus. Je nous ai tué.

. Lui et moi.
. Mort de désespoir.

. Marie n'est plus.